BIGGER AND THE DAMNED DOZEN c’est la rencontre entre les 5 musiciens de BIGGER et 12 musiciens du conservatoire de Besançon, dirigé par le dandy rock Larry Mullins, batteur des cultes Stooges…

Voilà un titre qui sonne comme un Leone ou un Tarantino. On pourrait imaginer facilement une horde de pistoleros ou une bande mafieuse tokyoïte de série B, filmée au ralenti avant l’assaut final. On démarrerait la scène par des plans serrés de tous les protagonistes, avec chacun leur spécialité, suivi de la bande masquée des douze damnés, le tout orchestré par l’homme de l’ombre, charismatique et mystérieux, prêt à lâcher la harde. Et bien nous ne sommes pas si loin du compte ici.

BIGGER AND THE DAMNED DOZEN c’est la rencontre entre les 5 musiciens de BIGGER et 12 musiciens du conservatoire de Besançon, dirigé par le dandy rock Larry Mullins, batteur des cultes Stooges et membres des non moins cultes Bad Seeds de Nick Cave, s’il vous plaît ! Ces références parlent d’elles-mêmes, avec ce projet l’ambition est claire : augmenter la puissance de feu et amplifier l’énergie déjà impressionnante du quintet.

La réunion marche à merveille. Larry Mullins a su se glisser parfaitement dans l’esthétique du groupe et exacerber ses marqueurs artistiques en y apportant des arrangements dignes des films noirs et des arabesques à la Lawrence d’Arabie.

5 cuivres, 5 cordes et 2 percussionnistes (la spécialité de Maître Mullins) à la tête d’une armada de timpani, grosse caisse, vibraphones, castagnettes et autres gongs, forment les Damned Dozen.

Si certains morceaux du récent album des gars de BIGGER laissaient déjà paraître une ambition orchestrale ce projet en est la suite logique, grandeur nature. Mais on est loin du groupe de rock cerné par un orchestre symphonique. Ici le gang est uni, serré, les 12 musiciens gonflent les rangs et font corps avec le groupe. On retrouve donc la complexité émotionnelle des titres de Bigger, parfois sensibles, à fleur de peau puis puissants, rageux et sans concession à l’image de leur final dantesque Circus. La tension est palpable, gros plans sur les regards, ultimes ralentis et soudain l’assaut final !

“I have worked for many years with many French artists, but never has anyone proposed such a monumental task for me as this band from Besançon named BIGGER. Orchestrating a 1+ hour show for a rock band is no small task. Once I saw them perform live, I knew it would work. Now we have all gone beyond our expectations of what is possible. The songs naturally expand into this arena and all members of the band are working with the orchestral musicians in their own way. It has become a unique project I am extremely proud of, unlike anything I have ever done. “ Larry Mullins